mardi 30 novembre 2010

Istanbul – La magie sous la pluie?

"Pour vous"

Après avoir voyagé seul, j'ai été choyé de voyager avec des faces connues: Nadjim, Catherine, Roeland, Vicky et Boris. Maintenant, c'est le temps de voyager avec une face très connue! Karine et moi nous sommes donné rendez-vous en Turquie.



Quand on pense à la Turquie, on pense à Istanbul! Et Istanbul à priori, on s'imagine un endroit magnifique. Une ville qui possède un pied en Europe et un pied en Asie. Une ville qui possède un cœur dans l'Islam et un esprit dans le modernisme. Une ville peuplée par de petites (mais charmantes) et grandes (avec prestances) mosquées, illuminées à l'intérieur par mille et une petites lampes transparentes. On s'imagine qu'il pleut du thé chai et du café turc à profusion à chaque jour. On rêve à une ville où on retrouve un port où l'on pêche
les meilleurs pescados et gambas de la Marmara. On s'excite à l'idée d'être perdu dans un bazar à la recherche d'une lampe en verre de toutes les couleurs ou d'épices exotiques. On fantasme tantôt à ces hommes en robe blanche qui compétitionnent avec une toupie, tantôt à ces quelques femmes voilées mais si mystérieuses dernière leur lunette Chanel, tantôt à ces hommes en habit traditionnel avec longue moustache qui se disputent une partie de taoulé en tenant affectueusement leur narghilé. Bref non pas un endroit magnifique, mais un endroit magique. Et je crois que nos attentes ou plutôt nos idées préconçues d'Istanbul sont plutôt juste, malgré la pluie quotidienne!

















Turquie fut une expérience culinaire très agréable. Le kebab turc est savoureux, juteux et extrêmement bien assaisonné. Leur riz, aussi simple que le riz puisse être, est succuleusement (j'aime inventer des mots!) bien cuit mais croustillant. Mystère. Ahh les Pides, que dire des Pides. Les petites pizzas au fromage (de chèvre) ou à la viande. Excellent. Un peu comme nos (les libanais) lahmajoune (l'armée magique?!) ou manouché (au fromage ou au thyn). Aussi on a dégusté un pâté pas chinois, mais Turc! Aubergine frite, puis poulet, puis petits morceaux de carottes et 4 petit pois verts et enfin patates pillées, délicieux. On est même retourné deux fois en manger. On a aussi goûté à des moules farcies de riz et viande et épices! Oui oui. C'est dans un stand dans la rue en face d'un resto, c'est self service et puis après tu te pointes à la caisse et tu de dénonces « moi j'ai mangé 5 moules » et après on te donnes une amande, « ok Sir 2.5 Lira », c'est ensuite que tu lâches intérieurement un fiouu je ne me suis pas fait fourrer. Parce que c'est arrivé à quelques reprises que nos cousins les turcs décident à la dernière minute de hausser les prix pour les touristes.





Dans le grand bazar, comme dans tout bazar, il arrivait quelques fois de trouver les marchands assez fatigants qui vendent pas mal tous les mêmes bebelles.



Marchand: Welcome Welcome. Can i help you?
Touriste: Ah non thanks I am just looking
Marchand: And i am just selling.
Ou il y a le fameux
Marchand: ahh don't think, just buy, its not good for you to think too much, you happy you buy, maybe tomorrow you no happy.

À la question, where you frorm? Si on osait répondre Canada. Ça y est on est dans marde. Mais on trouvé la solution. On répond maintenant LEBANON. Et la tout à coup ils savent plus quoi dire et comprennent que : don't mess with the arabs.

Lors de notre petite pause avec chai entre la Sainte-Sophie (mosquée rouge) et la mosquée bleu (construite pour compétitionner avec sa sœur, la sainte-Sophie) on me remet une feuille avec un texte imprimé d'un ordinateur. Curieux et innocent que je suis je le prends avec plaisir et je commence à le lire, en voici des extraits en anglais:
Please read, Do not throw away!
We love you so much ….
we kindly invite you to Islam to be a Muslim.
If you accept Islam, you will be happy in this world and in the afterlife.
… Islam orders all people to live in brotherhood ….
there are plenty of footballers, artists, actors, reporters, composers, philosophers and etc who accepted Islam … (les actuaires eux?)
voici certains noms: Mike Tyson, Snoop Dogg, Will smith, Malcom X, Busta Rhymes, Catherine Delorme,  … (le tiere de la page est une liste de noms!)
who does not want heaven full of blesing and much more? (plusieurs vierges?)
we all believe in both Jesus and Bible like you.
Jesus is …. not the son of, our God, but a prophet.
We believe in the bible, unfortunately it was changed by humanity over time. The Quran has never changed
ma préféré: if it hadn't been a wonderful religion, all of well-known and rich people wouldn't have accepted it.

Un peu plus tard on me remet une autre pamphlet, mais en français avec les thèmes et extraits suivants:
Jésus et Marie dans l'islam. Jésus un prophète de l'Islam. Jésus n'était ni un dieu ni le fils de Dieu. Jésus n'a pas été crucifié. Jésus n'est pas mort pour nos péchés.

Alors voilà, Istanbul met fin à mon périple en Europe. Next stop: Teta!

"Pour moi"

Même bat heure, même bat mosquée, mais pas le même bat mode:


Leipzig – Camoula

"Pour vous"

Après avoir escorté Nadjim à l'aéroport, je me dirige direction Leipzip, à 2 heures de Berlin, dans la direction de Munich. Je suis accueilli chez ma cousine Vicky! J'ai droit à un gâteau au fromage allemand puis à une pâtisserie aux amandes, spécialité de Leipzig. Décidément ma cousine c'est comment m'avoir, avec l'estomac.

 




Le soir, avec son petit garçon de un an et demi et son mari allemand, on va faire le tour du petit centre-ville de Leipzig. Très charmant comme petite ville européenne. Le lendemain, on se dirige vers une plage, puisque le matin s'annonçait prometteur de soleil. Dupé. À notre arrivée sur le sable, le soleil se fait timide. Une chance qu'on a le petit Camil pour mettre un rayon de soleil dans notre après-midi.

 



En arrivant dans la demeure familiale, Boris nous avait preparé une quiche. Mais toute une quiche, avec crèmes et pancetta et fines herbes. Délicieux. Boris refuse de me donner la recette familiale, mais je ne baisse pas les bras. Je vais l'obtenir un jour.







"Pour moi"

Choursss de Vicky.


vendredi 26 novembre 2010

Berlin – Voir Berlin, c'est bien. Comprendre Berlin, c'est mieux.

« pour vous »






Qc!







holocaust memorial

célébration des 20 ans de la chute du mur!

célébration des 20 ans de la chute du mur!



« pour moi »
Berlin Facts
  • Berlin est la capitale de l'Allemagne
  • Compte 5 millions d'habitants (elle se trouve une place dans le top 10 des villes les plus peuplées de l'Union européenne)
  • Fondée au XIIIe siècle
Berlin a été successivement capitale du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la république de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation (les quatre puissances occupantes, responsables chacune d'un secteur: les États-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni, la France, et l'Union des républiques socialistes soviétiques).

Le 5 décembre 1948, après quelques années d'élections et « maturation » politique, la ville de Berlin se retrouva alors définitivement divisée en deux, tant politiquement qu'administrativement, avec deux municipalités concurrentes : Berlin-Ouest et Berlin-Est.

Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville (Berlin-Est), est devenu la capitale de la République démocratique allemande, tandis que Berlin-Ouest était politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne, devenant ainsi un bastion avancé du monde occidental à l'intérieur du Bloc communiste.

Berlin est une ville mondiale culturelle et artistique de premier plan: j'ai compté 165 musées, 146 bibliothèques et 60 théâtres.

Pourquoi un mur?

Au cours de l'automne 1958, plusieurs responsables politiques du bloc soviétique et la presse communiste européenne remirent publiquement en cause le statut international de Berlin. Le Premier Secrétaire exigeait la démilitarisation complète de Berlin, tous secteurs confondus, et proposait de la doter d'un gouvernement propre garanti par une autorité indépendante. Il donnait six mois à ses interlocuteurs occidentaux pour donner leur réponse, mais se défendait de produire là un ultimatum. Au bout des six mois, le « non-ultimatum » prit fin sans résultat tangible. C'est alors que la construction du mur commença dans la nuit du 12 au 13 août 1961 puisque le « gouvernement » en avait lasse de voir les habitants de Belin Est ''s'échapper'' en masse à l'Ouest (plus de 1000 par jour), stoppant ainsi cet exode et ne laissèrent que quelques points de passages pour les personnes dûments autorisées.

Dès lors, et jusqu'à la chute du mur le 9 novembre 1989, chaque moitié de Berlin se veut une vitrine idéologique de son camp. Berlin-Est est la capitale choyée (grandes réalisations architecturales, vie culturelle dense et relativement libre), tandis que Berlin-Ouest est une île capitaliste et libertaire au milieu du bloc soviétique qui attire nombre d'artistes.

Pourquoi sa chute?

Au début des années 1970, Berlin(-Ouest) fut le théâtre de plusieurs attentats terroristes: le président du Parlement et le président du CDU berlinois furent assassinés.

De 1982 à 1986, les deux villes (Berlin-Est et Berlin-Ouest) entreprirent de grands travaux d'embellissement pour fêter les 750 ans de la cité. Tandis qu'à Berlin-Ouest, on reconstruisait la Breitscheidplatz, à l'est le Nikolaiviertel était reconstitué avec des imitations des bâtiments anciens pour en faire un nouveau centre-ville.

Vers la fin des années 80 et le début des années 90, plusieurs Berlinois grimpèrent sur le Mur et dansèrent dessus. Cette fois, il n'y eut plus d'intervention de blindés. Le Mur était franchissable et fut bientôt démantelé ici et là, plusieurs habitants empoignant marteau et burin pour détacher des éclats de ciment du mur, afin d'en faire des souvenirs : ces collectionneurs furent appelés Mauerspechte.

Le maire de Berlin-Est Tino Schwierzina et son homologue de l'Ouest, Walter Momper travaillèrent dès lors en étroite collaboration, pour canaliser les efforts de citoyens enthousiasmés par l'espoir d'une réunification imminente. Le duo de ces deux maires fut salué dans les médias par les sobriquets amicaux de Schwierzomper ou Mompzina.

Il y eût plusieurs tentatives de passages du mur (par-dessous ou par-dessus) ayant entrainé des succès et des échecs mortels. Cela dura jusqu'à la chute de l'URSS et du communisme (1989/1990). Des manifestations populaires ont suivi cette chute et des pans du mur furent démolis par les manifestants sans opposition des autorités de l'Est.


La réunification de l'Allemagne acheva la démolition de ce mur qui n'avait plus de raison d'être.

Des squatteurs à Berlin?

En réaction à une crise du logement conjuguée à une spéculation immobilière effrénée tandis que se multipliaient les logements inoccupés, la fin des années 1970 fut marquée par l'émergence d'un mouvement de sans-abris particulièrement massif et entreprenant. Ce mouvement atteignit son paroxysme en juillet 1981 avec 165 logements occupés en ville. Un squatteur trouva la mort lors d'une manifestation contre l'expulsion de huit familles (squatteur aussi!), alors qu'il s'était réfugié sous un bus des transports en commun berlinois lors d'une charge de police.

Un nouveau mouvement de sans-abris devait voir le jour dix ans plus tard (1989), cette fois dans les quartiers de Berlin-Est : cette initiative, encouragée par la passivité de la police du peuple, se termina lorsqu'en juillet 1990 les autorités judiciaires furent reprises en main par le parlement de Berlin-Ouest. Il y eut alors des émeutes violentes notamment lors des expulsions de la Mainzer Strasse. À nouveau, on finit par régulariser d'une façon ou d'une autre les occupations clandestines.

Adaptation Z.S. de wikipedia et autres recherches internet. Merci Wiki. Mais pas certain que je comprenne 100% l'histoire. Il va falloir que j'y retourne prochainement pour faire une étude sur le chantier et tester certains des fameux club de Berlin.

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